Alors que la situation climatique à la surface du globe se fait de plus en plus préoccupante et que l’hyperconsommation telle que nous la connaissons trouve ses limites, il devient urgent de revoir nos modes de consommation. Pollution, contamination des aliments, paupérisation des agriculteurs, mais aussi exploitation à l’autre bout du monde sont des problèmes qui nous concernent tous. La bonne nouvelle, c’est que les solutions existent ! Tour d’horizon des mesures à adopter pour devenir un véritable « consom’acteur ».
Donner une seconde vie aux objets
Si chacun des 7 milliards d’êtres humains qui peuplent la Terre consommaient comme un Australien, il faudrait pas moins de 5,2 planètes comme la nôtre pour subvenir aux besoins de chacun. De quoi remettre en perspective notre consommation quotidienne, qu’il s’agisse de nourriture, d’énergie, ou de tout autre produit manufacturé. Concernant ces derniers, directement concernés par la production de masse, le moyen le plus sûr de consommer plus responsable est de leur donner une deuxième vie. Pour cela, rien de mieux que d’aller chiner ses vêtements d’hiver dans une friperie, ou qu’acheter ses cadeaux de Noël sur LeBonCoin ou Ebay.
Réduire ses déchets
Si consommer mieux ne veut pas toujours dire consommer moins, il va sans dire que certains produits participent plus ou moins à la mise en application d’une consommation responsable. Afin de limiter son impact environnemental, on préférera donc des produits dont la consommation va limiter notre production de déchets. Un Français produit en moyenne 354 kilogrammes de déchets par an, autant dire qu’il reste du travail à faire ! Exit les gateaux en sachets individuels donc, et place au vrac !
Penser « local »
Autre façon de consommer responsable : adopter une consommation locale, qui se fait auprès des producteurs indépendants existants près de chez nous. Pour cela, il suffit de se rendre sur le marché le plus proche et de flâner parmi les étals, de faire ses courses auprès d’une AMAP, ou encore de faire son marché sur internet, où de nombreux sites répertorient les producteurs locaux. De cette façon, on rend service et à la planète (en réduisant l’impact écologique lié au transport), et à l’économie locale, qui bénéficie de la réduction du nombre d’intermédiaires entre producteur et consommateur.
Si c’est de saison, c’est que c’est bon !
Allant de paire avec le point précédent, limiter sa consommation aux fruits et légumes de saison contribue également à l’adoption d’une consommation plus responsable. En effet, les produits de saison produits localement participent de la réduction des émissions de gaz à effet de serre : ils sont moins susceptibles de venir de l’autre bout de la planète, et aussi moins susceptibles d’être le fruit d’une agriculture agressive hors-saison !
Consommer de façon consciente
Enfin, dernier point : consommer, c’est encore et toujours décider dans quel modèle de société on souhaite investir. Rester sensible à l’environnement, c’est aussi considérer comment les biens que nous consommons sont produits, et par qui. En consommant des produits bio, par exemple, on encourage les producteurs bio et on dit « non » à une agriculture intensive dévastatrice, dispendieuse en pesticides et à l’origine de l’appauvrissement de la faune et de la flore. Pareil pour la viande et les produits laitiers : à chacun d’encourager dans la mesure du possible un élevage sans antibiotiques, respectueux des animaux, et de l’homme.