Nous avions abordé le sujet des vidéos de projet de financement participatif le mois dernier – mais tout n’as pas été dit, et quelques précisions sur le sujet s’imposent. Après ça, vous n’aurez plus d’excuses pour ne pas produire un contenu de qualité !
Réfléchissez avant d’investir dans du matériel cher
Contrairement aux idées reçues, vous n’avez pas besoin de louer une caméra High-tech de 1000 tonnes pour filmer votre vidéo de campagne. Avec l’évolution technologique des dernières années, il est désormais possible d’accéder à une bonne qualité vidéo en utilisant son téléphone portable. Si vous possédez déjà un appareil photo type DSLR, ou une caméra de bonne qualité tant mieux pour vous ! Mais à moins que vous ne décidiez de vous lancer dans une carrière de vidéographe, il n’est pas forcément obligatoire pour vous de dépenser plus de 1 000€ dans une caméra.
En revanche, si vous avez les moyens, et que vous y voyez une utilité sur le long terme pour votre marque, rien ne vous empêche d’investir dans du matériel reconnu et de qualité. Prenez juste le temps de réfléchir à la manière dont vous vous en servirez et la fréquence à laquelle vous pensez utiliser votre matériel. Faites des recherches et prévoyez un budget réaliste au lieu d’acheter bêtement le dernier modèle disponible. De nos jours vous pouvez obtenir un caméra vidéo de qualité avec un budget de 300 € à 800 €.
Il n’y a pas que la caméra et le maquillage qui comptent
Deux éléments importants souvent survolés sont le son et l’éclairage.
Si l’auditeur ne vous entend pas ou ne comprend pas ce que vous dites, vous êtes cuit ! Votre vidéo sera cataloguée comme nulle, et vous aurez lamentablement échoué dans votre entreprise. C’est pour cette raison que je me répète : ne négligez pas la qualité du son de votre vidéo. Pour ce qui est de l’image, votre Smartphone peut vous sauver la mise avec de la haute définition, mais avec la réverbération du son et l’écho sur votre lieu de tournage, la qualité du son va très vite se détériorer. Si vous filmez en extérieur, le vent et les bruits de fond de la vie de tous les jours vont très vite devenir gênants. Prévoyez toujours un plan B – un deuxième téléphone qui n’enregistre que le son, un dictaphone placé près de la caméra et de l’orateur…
Si vous possédez déjà une caméra ou DSLR, voyez à investir dans un microphone omnidirectionnel / micro canon que vous pourrez connecter à votre appareil, ou à un micro-cravate pour votre présentateur. Le site Photopassion vous propose un guide pour vous aider dans votre choix et en fonction de vos besoins.
Pour ce qui est de l’éclairage… Peu importe la caméra que vous utilisez, il va falloir apprendre à gérer la luminosité de chaque plan. La lumière va guider le spectateur dans votre vidéo. La vidéo ayant pour but d’être explicative, il n’est pas nécessaire d’y ajouter des effets ou fioritures inutiles ; n’allez pas imaginer non plus que vous avez besoin de contre-jours artistiques, ou que la meilleure solution est d’opter pour un éclairage frontal : le contre-jour ne fera qu’assombrir le locuteur, et l’éclairage frontal l’aplatir et le fondre dans le décor (comme sur une photo prise avec un flash).
Privilégiez au maximum la lumière du jour si vous n’avez pas trop de moyens – c’est une lumière douce qui met en valeur les couleurs et les tons de votre vidéo. Si vous devez ajouter une source de lumière, choisissez une lumière diffuse et de préférence latérale pour donner un peu de dimension aux éléments présents dans le plan. Pour les amateurs de construction, ou ceux qui cherchent à faire des économies, je vous recommande de lire les conseils de Wizdeo qui vous explique comment créer votre propre éclairage, et surtout comment l’utiliser pour optimiser la qualité visuelle de votre vidéo.
Monter et exporter sa vidéo
Tous les ordinateurs – Mac ou PC – sont maintenant dotés d’un logiciel de montage vidéo de base. Ne vous précipitez pas pour investir dans un logiciel avancé et onéreux type Adobe Première CC, encore une fois le choix du logiciel dépendra de vos besoins. Windows Movie Maker et Imovie sont de bonnes options si vous n’avez aucune expérience en la matière. Jouez avec le logiciel en bidouillant des vidéos de vacances ou des extraits de film sur une petite musique de fond, cela vous permettra de vous familiariser avec les options disponibles. Il n’y a qu’en pratiquant et en épluchant des tutoriels que vous améliorerez vos compétences de monteur vidéo. Petite note utile: pensez à ajouter des sous-titres pour les malentendants ! Il n’y a que des avantages à ce que votre vidéo soit également disponible sans le son.
Attention : peu importe le logiciel, il vous faudra exporter la vidéo dans un format choisi une fois le montage terminé: Avi, mp4, wmv… Vérifiez sur le site où vous comptez publier si certains formats ne sont pas soutenus par l’hébergeur ! Cela vous évitera de perdre du temps à ré-exporter votre vidéo dans un format différent. Aussi, n’oubliez pas de vous assurer que vous exportez votre vidéo en qualité supérieure – 720p, 1080p, HD. Plus la définition est élevée, plus l’image de votre vidéo sera de qualité et agréable à l’œil. Le temps d’exportation sera certes plus long, mais croyez moi cela vaut le coup.
A vos caméras…. Et, action !