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José Eduardo dos Santos garde le cap de la croissance

    En dépit de la chute brutale des cours pétroliers, le président du futur premier pays producteur de pétrole d’Afrique entend poursuivre sa stratégie de développement économique. Après avoir mené avec succès les « réformes structurelles » de son économie, José Eduardo dos Santos veut faire de l’Angola une vraie puissance industrielle

    Les résultats économiques de l’Angola au crédit du bilan de José Eduardo dos Santos ?

    Avec les dernières statistiques du Fonds Monétaire international, le site itnewsafrica estime que l’Angola est le 8ème pays le plus riche du continent. Une situation qui pourrait même encore s’améliorer puisque selon le rapport publié par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), intitulé World Investment Report 2013, l’Angola serait le pays où « le retour sur investissement est le plus élevé au monde ».

    Longtemps divisé par la guerre civile, les mesures décidées par le chef de l’Etat ne sont pas étrangères au rétablissement de l’économie angolaise. Lors de son allocution devant le MEDEF en 2013, l’ambassadeur angolais Miguel Da Costa a par exemple vanté les réformes structurelles mises en œuvre depuis une dizaine d’années, afin de stimuler l’investissement privé. De plus, le Plan National pour le Développement pour la période 2013/2017, imaginé par le Président José Eduardo dos Santos entame à présent la diversification de la production.

    L’Angola, une future puissance industrielle ?

    Récemment, on apprenait que l’entreprise publique Sonangol avait exporté plus de 250 millions de barils de pétrole en 2014, confirmant ainsi la prévision de l’Agence Internationale de l’Energie qui fait de l’Angola le premier producteur du continent à l’horizon 2016. Cependant, cette manne pétrolière représente certes une rente pour l’économie nationale, mais également une menace. Pour éviter de se retrouver dans la situation de la Russie, le président José Eduardo dos Santos veille donc à la diversification de son tissu industriel, avec entre autres le soutien de la prestigieuse banque Goldman Sachs…

    La dépendance aux hydrocarbures, et plus généralement aux matières premières, a longtemps caractérisé les économies africaines. La sortie du « sentier de la dépendance », affirme le professeur de l’Université Paris Nanterre, Alain Dubresson, dépend de « l’osmose de long cours entre accumulation rentière et nature des pouvoirs d’État ».

    Au regard de la croissance du PIB, estimée à 7% pour 2015, et des relations bilatérales florissantes, on peut donc considérer que le président José Eduardo dos Santos a réussi à tirer le meilleur du potentiel de développement angolais…

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