Warning, our website may not display or work properly on your browser.
We recommend that you update it if you can.

Update my browser
I don't want or I can't update my browser
BackBackMenuCloseClosePlusPlusSearchUluleUluleChatFacebookInstagramLinkedInTwitterYouTubefacebooktwitterB CorporationBcorp

Comment promouvoir sa campagne de crowdfunding sur les réseaux sociaux

  • Writer

Maintenant que vous vous êtes bien organisés et que vous avez une stratégie communication en béton, il vous faut passer à l'étape "promotion". 

Les nouvelles générations ont développé le réflexe « réseau social » au fil des dernières années.

Quand des amis et collègues annoncent qu’ils seront à l’affiche d’un nouveau spectacle, et / ou qu’ils lancent une campagne de crowdfunding pour le financer, tous leurs proches sont informés ! Si vos amis sont Sioux – ils vous enverront sans nul doute une invitation virtuelle (Facebook, Google + ou autre) à un événement et ainsi vous vous accorderez la satisfaction de pouvoir cliquer “oui”, “non” ou “peut-être” pour remplir votre calendrier virtuel. Le gros avantage de ce petit widget est que le réseau social va vous envoyer des rappels régulièrement, ce qui pour les moins organisés d’entre-nous, peut s’avérer extrêmement pratique. Vous verrez les nouveaux posts et commentaires - pas besoin de passer des heures à espionner vos amis, le site vous envoie directement les informations, c’est-y pas beau tout ça ? Il y a juste un tout petit défaut : si la personne à l’origine de la création de ce financement participatif poste son amour pour Justin Bieber ou son investissement dans la lutte contre les puces de lit toutes les deux minutes, vous allez vite vous lasser. Faites comme Limoges Opéra Rock, ou la Comédie Italienne - soyez économes en annonce et news. 

Bref, tout ça pour dire que bien partager, c’est la clef du succès. Surtout lors d’une campagne de crowdfunding où votre objectif est de convaincre et fédérer le plus grand nombre de contributeurs possible. Néanmoins, crowdfunders, que ceci ne soit pas une excuse pour poster à tout bout de champ! 

Partager n’est pas spammer

Attention, hein. J’ai dit « PARTAGER » et non pas « harceler ». Non, je préfère préciser, parce que c’est comme ça que les choses peuvent mal tourner.

Une des meilleures méthodes pour générer du trafic sur sa page ULULE est bien sûr de partager régulièrement et généreusement le lien sur tous les réseaux possibles et imaginables. Seulement, même si cette technique semble efficace, elle peut très vite devenir un ennemi pour votre campagne de crowdfunding. Si un monsieur désireux de vendre un aspirateur frappe à votre porte une fois, cela va encore. Si l’énergumène revient toutes les cinq minutes – je ne sais pas pour vous, mais moi, je ne réponds plus de rien.

C’est pareil en ligne. Si vous ne voulez pas vous retrouver bloqué ou “trollé” (en d’autres termes, recevoir des critiques négatives et / ou agressives de la part d’internautes), réfléchissez avant de poster, et regardez à quelle fréquence poster : si vous venez tout juste de partager le lien sur votre profil personnel, ne le postez pas à nouveau toutes les deux minutes. J’exagère, et vous vous dites sans doute que personne n’a commis cette erreur… Les exemples existent pour une raison, mes amis.

Certes, vos proches vont être intéressés par le développement de votre campagne, mais ils vont vite se sentir fatigué de relire le même post - surtout s’ils ont déjà fait un don. Alors, vendez nous du rêves et variez les messages (annonce du lancement, d’un certain palier de financement, d’un article de presse, d’une présence à un événement…) et enquêtez sur les Internets pour trouver d’autres supporters.

Adressez-vous directement à votre public

Vous levez des fonds pour un spectacle de danse ? Contactez les pages et sites qui parlent de danse. Demandez à des Youtubers ou bloggeurs spécialisés dans ce domaine de vous accorder une interview pour parler de votre projet, et demandez-leur de publier le lien au cas où leurs lecteurs soient intéressés… Passez du temps à repérer où les personnes partageant votre état d’esprit aiment traîner et papoter. Vous faisiez bien ça pour attraper les Pokémons qu’il vous manquait. En soi, c’est exactement la même stratégie.

Et parlez-lui correctement…

Enfin, je vous l’ai déjà dit, mais je vais me répéter : parlez convenablement à votre public. Le côté impersonnel et mécanique de l’ère informatique joue en votre défaveur – pas de gestuelle, ni d’yeux dans lesquels vous plonger pour lire votre interlocuteur. Faire attention à l’orthographe et la syntaxe est une chose, savoir jauger le ton en est une autre. Je ne veux pas dire que vous devez ajouter des smileys et autres émoticônes à tout bout de champ pour vous assurer d’être interprété aussi bien que possible. Non, une fois encore je vous encourage à parler simplement : une idée par phrase. Une principale et une coordonnée – ce sont tout ce dont vous avez besoin. Puisez dans le TLF et autres dictionnaires pour nourrir votre prose en synonyme pour varier les plaisirs et montrer que vous en avez dans la caboche. C’est ainsi que vous pourrez maintenir et nourrir vos discours et dialogues. Apprendre à vous exprimer de la sorte vous permettra aussi de mieux gérer les questions et réflexions de vos contributeurs. Soyez à l’écoute, soyez actifs, répondez régulièrement (mettez-y vous à deux pour diminuer votre temps de réponse), montrez que vous êtes ouverts, motivés et intéressés, et tout devrait bien se passer. La discussion et le dialogue sont eux aussi une forme de partage

Je profite de ce paragraphe pour brièvement aborder le sujet des trolls et autres goules qui rôdent sur la toile. Si jamais vous vous retrouvez dans une situation où critiques gratuites, négativité et autres éléments du bas langage se présentent à vous, n’oubliez jamais que la bonne humeur et la gentillesse sont les armes les plus redoutables. Que ce soit sur votre page de campagne ou vos réseaux sociaux, faites bien sentir à cette personne que vous êtes prêt à entendre ce qu’il a à dire, remerciez-le de l’attention qu’il vous accorde, et brossez-le gentiment dans le sens du poil. Vous en sortirez toujours vainqueur.

« À l’heure où blanchit la campagne » ou genre à 14h36 ?

Une fois que vous avez repéré l’endroit où vos Pokémons… euh, pardon, vos futurs contributeurs aiment passer du temps, essayez de réfléchir à l’heure à laquelle ils sont susceptibles de revenir visiter ce hashtag ou cette page. Pensez à la façon dont vous structurez votre journée : petit déjeuner, pause café, déjeuner, goûter, dîner, procrastination et détente avant d’aller vous coucher. Les autres humains que vous essayez de contacter font la même chose. Alors si vous calquez votre rythme de publication sur leur emploi du temps, et alternez commentaires, discussions et idées avec vos posts « publicitaires », vous n’aurez pas de difficulté à trouver votre meute. Il ne suffit pas juste de lancer des tracts au vol, il faut s’assurer qu’ils vont être attrapés et, peut-être, lus par un chtit humanoïde. Le contraire reviendrait à mouliner dans le vide, à œuvrer pour rien. Cogitum, cogitum.

Récapitulons :

1. Jaugez le ton et soyez toujours ouverts à la conversation.

2. Pensez à la façon dont vous structurez vos journées pour adapter votre temps de publication.

3. Pokéball en main, allez chercher votre public dans les hautes herbes.

4. Et enfin, ne spammez pas sans réfléchir, sinon vous risquez d’en souffrir.

2 replies

    Bonjour, et merci pour ce billet, très instructif ! D'après vous, est-il pertinent d'utiliser des plateformes comme Doctissimo ou autres sites et forums ? Sinon, quels autres espaces pourraient être investis ?

      Statistics

      • 3

        Posts

      • 3

        Members

      • 5,229

        Views