Warning, our website may not display or work properly on your browser.
We recommend that you update it if you can.

Update my browser
I don't want or I can't update my browser
BackBackMenuCloseClosePlusPlusSearchUluleUluleChatFacebookInstagramLinkedInTwitterYouTubefacebooktwitterB CorporationBcorp

Joystick Orchestra : Interview de Nolwenn Huguain du NOP.nz (musique électronique / financé)

  • Serial Ululer
  • Cinema Lover
  • Pioneer
  • Music Lover
  • Player
  • Fashionista

NOP (pour New Orchestra Practices) est une structure créée par la musicienne et chef d'orchestre Nolwenn Huguain, dans le but d'explorer les croisements entre la musique, les arts plastiques, la pédagogie et autres diversions sympayhiques. 

NOP a rapidement pris la forme d'un orchestre de Joysticks, qui a déjà officié lors de la Nuit Blanche 2010 et marquera en grandes pompes son entrée sur la scène artistique néo-zélandaise par un grand concert organisé le 24 septembre 2011, en marge du match de Rugby France/Nouvelle-Zélande à l'Eden Park d'Auckland.

Revenons donc avec Nolwenn sur son idée, son projet et... sa façon d'Ululer.

Comment vous est venue l'idée de ce projet ?

Depuis un séjour de 6 mois en Islande lors de mes études, j'ai choisi de continuer à voyager de cette façon... c'est-à-dire poser les bagages et prendre le temps de vivre une autre culture au jour le jour. Cela demande du temps et de la patience : comprendre l'autre est loin d'être immédiat. Une idée de long voyage me trottait donc dans la tête depuis 2005.

Puis en 2009, j'ai rejoins l'équipe PUCE MUSE en région parisienne. Cette association est à la fois un centre de recherche, de formation et de création autour de la musique vivante visuelle virtuelle. C'est là que j'ai commencé à travailler avec des joysticks. L'un des développements de PUCE MUSE est la Méta-Mallette, ce dispositif permettant de jouer à plusieurs, en live, des sons et des images, grâce à des manettes de jeu vidéo.

Je me suis passionnée pour cet univers à la fois ouvert sur de nouvelles propositions artistiques et socialement ambitieux... car ouvert à tous, quel que soit son âge, ses connaissances ou ses compétences. J'aurai pu rester très longtemps au sein de l'équipe PUCE MUSE mais l'appel de l'ailleurs a pris le dessus. Néanmoins, il n'était pas question de partir pour « rien ». J'ai donc décidé de prendre mes joysticks et d'aller à la rencontre d'une culture peu connue en Europe : la Nouvelle-Zélande. Les échanges et rencontres, notamment avec Nathalie Buckrell, alors responsable pédagogique à l'Alliance Française de Wellington, ont permis de préciser le projet. 

NOP.nz est ainsi né en janvier 2010.

Pourquoi avoir choisi le crowdfunding comme moyen de financement ?

Financer un premier projet quand vous êtes un illustre inconnu relève évidemment du défi.Tous vos amis, famille, proches ont beau être derrière vous, il faut gagner des soutiens... notamment financiers. Je me suis d'abord tournée vers des institutions publiques. Quelques unes ont répondu présent, notamment le Minsitère de la Jeunesse et la Mairie de Paris. Par hasard, j'ai eu connaissance d'Ulule. Intriguée, je suis allée voir. Je me suis lancée sans trop savoir ce que cela pouvait donner. Le site me semblait ouvert et simple. C'était un autre défi !

Avec le recul, Ulule a permis deux choses. Mes proches ont pu concrètementme montrer leur soutien au projet. Et la structure d'Ulule a permis de médiatiser à nouveau autour du projet et de solliciter le bouche à oreille. Des soutiens inconnus sont alors apparus.

Comment avez-vous suscité vos retombées médias ? Vous ont-elles été utiles ?

Une première retombée médiatique a été le fruit d'Ulule. En effet, le journal 20 minutes est entré en contact avec moi suite à une rencontre pour mieux comprendre comment fonctionnait Ulule. Dire un grand merci à l'équipe est peu de chose.

Ensuite, j'ai utilisé les réseaux locaux. Originaire d'une petite ville de l'Ouest, je suis entrée en contact avec le journal Ouest France. Nous avons fait un portrait de moi permettant de présenter le projet. Les retombées ne sont jamais immédiates mais cette visibilité médiatique permet une vraie valorisation du projet. Des personnes sont entrées en contact avec moi afin d'en savoir plus sur le projet et la façon d'y participer.

Quels moyens avez-vous utilisé pour communiquer sur votre projet ?

J'ai d'abord créer un blog destiné au projet NOP.nz : www.nop-project.com. Peu après, j'ai joint ce blog avec un compte facebook NOP.nz. J'avoue ne pas être une acharnée de la communication et peut-être pour cela, je n'ai pas eu de mauvaises surprises. En effet, le blog est suivi par les personnes proches du projet tandis que les posts sur facebook permettent de montrer une activité. L'important est de montrer que le projet existe, vit et avance. Les personnes intéressées par le contenu arrivent toujours à trouver l'info !

Vous êtes-vous appuyé sur les contreparties pour votre campagne, ou avez-vous plutôt compté sur la générosité de vos proches ?

Je pense que les contreparties sont un vrai plus pour les dons. Je ne pense pas que c'est grâce à elle que les gens s'intéressent à votre projet mais cela peut donner le petit coup de pouce pour faire chauffer la carte bancaire ! Les contreparties permettent aussi de donner une échelle financière au projet. Dans mon cas, lorsque vous donniez 35€ vous pouviez mettre une dédicace sur un joystick car c'était le prix de financement d'une manette. Je ne suis pas sûre que tout le monde sache combien coûte un joystick !

Quel type d'échange avez-vous eu avec vos soutiens ?

La confiance de mes soutiens m'a beaucoup touchée. J'ai donc eu envie de leur faire suivre le projet sur toute sa longueur et de manière un peu privilégiée. Je les tiens donc au courant des avancées, à peu près un fois tous les mois. Selon les contreparties choisies, je communique plus particulièrement à certains moments. Par exemple, certains ont choisi d'inscrire une dédicace sur le joystick qu'ils ont financé... la première répétition étant le 6 mai, je les ai harcelé pour avoir leur petite partie de poésie à inscrire sur la manette ! 

Quels conseils donneriez-vous à d'autres porteurs de projet qui voudraient se financer en crowdfunding ?

Le crowdfunding est définitivement un beau tremplin financier et une belle façon de (se) prouver que son projet à un intérêt ! Néanmoins, je ne pense pas que ce moyen de financement doit être le seul. D'abord parce que je crois aux projets qui créent du lien, et avoir des financeurs de différents horizons montre la pertinence du projet. Ensuite, je pense que c'est un peu osé de parier sur une seule source de financement... mais là c'est peut-être mon côté frileux qui ressort. Quoi qu'il en soit, une fois votre proje tdéposé sur Ulule, l'important est d'activer ses réseaux et de faire rêver !

Quels sont vos conseils pour créer une bonne vidéo de présentation ?

Pas facile !! Je ne suis pas sûre d'avoir vraiment réussi à cela. Je pense qu'il faut donner les éléments indispensables à la compréhension de votre projet... et montrer votre bouille !!!!! 

Quel aspect de votre campagne a joué le plus grand rôle dans le succès de votre projet, d'après vous ?

Je pense que la promotion est définitivement le point central de la campagne. La présentation a beau être réussie et les contreparties géniales.. si personne ne sait que vous avez déposé un projet sur Ulule, il ne risque pas de se passer grand chose ! Mettre des actualités régulièrement et relancer ses contacts 2 à 3 fois pendant la campagne est très important. Tout le talent réside à ne pas donner l'impression de harceler ses proches.

Merci Nolwenn ! Bonnes répétitions et bon courage pour le concert !

Be the first to reply

    Statistics

    • 1

      Post

    • 1

      Member

    • 1,750

      Views