chère amie,
Les loischangent selon le pays mais disent en gros la même chose :
interdiction de dégrader l'environnement urbain. La dégradation peut être visuelle. En Belgique, la dégradation est distincte du graffiti, mais soumise aux mêmes peines. Bien qu'il n'y ait aucun précédent, les pots d'échappements devaraient être interdits. Ils polluent et sont nocifs pour la santé.
En Belgique, les détails de cette loi sont approfondis par les règlements des villes qui stipulent l'interdiction de collages sauvages. En gros, il est d'abord interdit de faire quoi que cela soit sans autorisation. L'affichage sans autorisation est interdit.
En Belgique, l'asbl estampe 51, première association de graffiti créée en Belgique, a émise des renvendications politiques au nom du mouvement, ce qui fait rentrer le graffiti dans le cadre des mouvements sociaux et la pénalisation de ceux-ci dans le cadre de la discrimination culturelle. Cet argument peut s'étendre à la France.
Taguer sur le batiment d'une entreprise comme Decaux restera punissable. N'oublie pas que nous sommes dans une oligarchie particratique à mode électif, pas en démocratie. Surtout en France, partie de la république bourgeoise. Tu le dis toi-même, Decaux a le droit de polluer et de faire croire comme les publicistes que dépenser égal être, que avoir équivaut à être car il a payé. Evidemment, un droit qui est payant s'appelle un privilège et non un droit. Cela fait partie de la propagande du système capitaliste.
A toi de voir si tu agis selon le système tel qu'il est ou tel qu'il prétend être. Et d'assumer.
Tout le système de pensée est basé sur la propriété privée. C'est pourquoi, il s'agit bien d'un combat politique entre un esprit libertaire et anarchiste et un esprit capitaliste libéral ou d'état (communiste).